"Il n'était coupable que d'être mon frère": à Marseille, la lutte contre le narcotrafic face à un crime d'intimidation
Description
À Marseille, le meurtre de Mehdi Kessaci, 20 ans, abattu le 13 novembre par des hommes à moto, ravive l’ombre du narcotrafic dans la cité phocéenne. Le parquet examine la piste d’un “assassinat d’avertissement” : Mehdi était le frère d’Amine Kessaci, militant anti-drogue, et n’était pas impliqué dans le trafic. L’enquête a été confiée à la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (JUNALCO), signe de la gravité des soupçons. Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a dénoncé un “crime d’intimidation” et parle d’un “point de bascule” pour les réseaux mafieux marseillais. Ce drame soulève des questions sur l’évolution et la brutalité du narcotrafic urbain.
Invité du Titre à la Une: Jean-Baptiste Perrier, professeur de droit privé et de sciences criminelles à l’université d’Aix-Marseille.























